Nous vivons une époque aliénante. Les frontières entre vie professionnelle et vie privée sont de plus en plus ténues, avec l'omniprésence des portables, Smartphones etc. On accepte finalement d'être joignable en tout temps, en pleine réunion familiale, aux doublevécés, voire lorsque l'on pratique le noble sport de la bête à deux dos.
On emmène du boulot chez soi, nous sommes tenus par un fil à la patte de plus en plus épais et incassable.
Vie de captif, rythmes effrénés, avalanche de courriels souvent spameux auxquels nous sommes sommés de répondre avant hier pour être de vrais professionnels.
Travail sous pression, urgence partout, figures imposés omniprésentes, figures libres disparues.
Retraite à 65-67;.. ans, voire jamais.
Dictature d'une pensée unique, Sarko aujourd'hui, peut-être Hollande demain, voire pire...
Névrose, puisque ce mode de vie ne correspond en aucune manière à notre moi profond.
On fait - si on en a les moyens - des voyages organisés à la vitesse "grand V", nos agendas débordent, on se réunit d'urgence pendant la pause de midi avec un sandwich dégueulasse à la place d'un vrai repas convivial.
Nous avons peur du vide, du silence, de l'ennui, comme si ces trois derniers critères étaient forcément improductifs.
Les contemplatifs prient, ce qui ne veut pas dire qu'ils ne font rien. On en oublie que la paresse est une vertu.
Plus de temps. Explosion des dépressions, angoisses, maladies coronaires, AVC, HTA, de plus en plus tôt dans la vie.
Nous n'existons plus.
Personnellement, j'ai jeté mon portable, foutu en l'air mon GPS pour avoir toujours le loisir de me perdre sur une route de campagne, sur un sentier, en pleine forêt.
Le fait d'avoir une certaine vie spirituelle, sans être rattaché à aucune chapelle est aussi un atout, mais ce ne doit pas être un emplâtre pour combler un vide intérieur.
Les cimetières sont trop pleins de gens pressés.
On emmène du boulot chez soi, nous sommes tenus par un fil à la patte de plus en plus épais et incassable.
Vie de captif, rythmes effrénés, avalanche de courriels souvent spameux auxquels nous sommes sommés de répondre avant hier pour être de vrais professionnels.
Travail sous pression, urgence partout, figures imposés omniprésentes, figures libres disparues.
Retraite à 65-67;.. ans, voire jamais.
Dictature d'une pensée unique, Sarko aujourd'hui, peut-être Hollande demain, voire pire...
Névrose, puisque ce mode de vie ne correspond en aucune manière à notre moi profond.
On fait - si on en a les moyens - des voyages organisés à la vitesse "grand V", nos agendas débordent, on se réunit d'urgence pendant la pause de midi avec un sandwich dégueulasse à la place d'un vrai repas convivial.
Nous avons peur du vide, du silence, de l'ennui, comme si ces trois derniers critères étaient forcément improductifs.
Les contemplatifs prient, ce qui ne veut pas dire qu'ils ne font rien. On en oublie que la paresse est une vertu.
Plus de temps. Explosion des dépressions, angoisses, maladies coronaires, AVC, HTA, de plus en plus tôt dans la vie.
Nous n'existons plus.
Personnellement, j'ai jeté mon portable, foutu en l'air mon GPS pour avoir toujours le loisir de me perdre sur une route de campagne, sur un sentier, en pleine forêt.
Le fait d'avoir une certaine vie spirituelle, sans être rattaché à aucune chapelle est aussi un atout, mais ce ne doit pas être un emplâtre pour combler un vide intérieur.
Les cimetières sont trop pleins de gens pressés.
Commentaire